Lorsqu’on écoute un conteur pour la première fois, on se surprend à voir les histoires comme un cinéma intime. À la fin du spectacle, on observe cet homme ou cette femme, ce magicien ou cette magicienne, qui semble avoir disparu aux yeux du spectateur pendant qu’il ou elle récitait son conte.

Cet art du conte intrigue

De nombreux conteurs tendent vers cet acte aussi magique que fascinant : disparaître pour laisser toute la place aux personnages, se faire oublier. Souvent, avant la rencontre avec les oreilles attentives du public, le conteur sent l’impatience monter. Le public est prêt pour ce rendez-vous, trépignant à l’idée de vivre ces histoires. Toute la volonté du conteur réside dans le fait que l’on ressente ces récits à travers tous les sens.

Qu’est-ce qu’ils racontent ?

À chacun ses échos, à chacun ses images. Quelques précisions s’imposent cependant. Chaque conte doit sommeiller dans l’esprit du conteur avant d’être « projeté », car il doit éveiller une émotion, poser une question ou conduire à une réponse. Pour certains conteurs, leur répertoire n’a pas de frontières géographiques. Bien que souvent issu de la tradition occidentale, il puise parfois ses racines ailleurs.

Les félicitations du public

L’artiste se nourrit des applaudissements, mais aussi des retours des médias. On peut lire, par exemple, à propos de ses spectacles de contes :

« L’enchanteur a emporté son auditoire au gré de son humeur, dans un éventail de contes. »

« Ce professionnel de la parole a fait pénétrer petits et grands dans l’univers des génies. Fantastique et merveilleux se mêlaient dans des récits issus de la tradition orale. »

La naissance d’un conte

Les contes mémorisés naissent parfois de coups de cœur, sans lien avec une saison ou une raison précise. Cependant, des thèmes récurrents émergent, tels que la justice, la nourriture, l’eau, la malice, les génies, la mort, l’engagement ou encore l’amour.

Chacun a sa technique ; certains construisent un conte autour d’un simple résumé. Si le lecteur souhaite s’amuser, en voici un exemple : Bons ou mauvais, légers ou monstrueux, sympathiques ou effrayants, les génies se faufilent dans tous les coins sombres et aquatiques. L’ambiance oscille alors entre la farce et le fantastique, entre l’aventure et le conte merveilleux.